Dossier « 21ème salon des vins du Val de Loire
d’Angers »
Moment
attendu ou redouté par les élèves sommeliers en CFA ou écoles hôtelières,
français et belges, le concours du meilleur élève sommelier des vins de Loire
est la première véritable épreuve à laquelle se frottent…
les jeunes élèves sommeliers durant leur cursus et future
carrière. Ouverte exclusivement à ce jour aux écoles hôtelières françaises,
belges et d'ailleurs, cette épreuve – qui fête sa 19ème édition -
est importante pour envisager de confirmer ou d’infirmer, à ce stade de la
formation (5 mois de cours), les vocations de ces jeunes recrues de la future
sommellerie française et belge. Bien entendu, comme le précise Benoît Roumet –
responsable du concours et membre du Bureau Interprofessionnel des Vins du
Centre Loire (BIVC) -, « l’erreur est humaine et se tromper sur les
appellations fait parti du jeu; tout comme accepter de se frotter amicalement
aux autres et de se remettre en question quant à ses certitudes. »
Un vignoble et des vins parfois méconnus chez les
élèves.
Pour résumer, la véritable vocation de ce rendez-vous est
de sensibiliser aux vins de Loire, les futurs prescripteurs que ces sommelières
et sommeliers deviendront au terme de leur cursus. Autrement dit, renforcer en
eux le bagage, tant en théorie qu’en pratique, qu’ils ont du vignoble ligérien,
3ème de France. Autant dire que la compréhension du vignoble est
difficile par essence du fait du nombre considérable d’appellations en son
sein : 68 AOC réparties sur 1000 kilomètres de vignes. Qui a dit que la
sommellerie s’affranchissait de la géographie ? Celles des AOC, des
terroirs, des lieux-dits.
Présidé cette année par Pascal Leonetti, proclamé Meilleur Sommelier de France 2006, le jury est composé de professionnels de la filière vin. Le Concours est parfaitement intégré au Salon. Cette promiscuité avec ce 21ème salon des vins à Angers lui permet de remplir ses missions pédagogiques : en effet, les élèves sont au contact direct avec les appellations qu’ils apprennent et les producteurs présents (environ 600).
Sommelier :
un métier d’avenir.
On se
félicitera de constater que ce métier suscite des vocations chez les jeunes et
notamment chez les filles où la parité semble pointer de plus en plus le bout
de son nez. Il faut s’en féliciter car les femmes apportent un petit plus dans
cette profession : leur sensibilité olfactive et féminine. Un intérêt
certain des jeunes expliqué par le côté plaisant, voire exaltant en prescrivant
et conseillant un vin à son client en salle de restaurant ; et voir un
sourire s’exprimer sur le visage en compagnie de la bouteille tant vantée, c’est
l’apothéose ! Ce concours est un passeport pour l’avenir comme pourrait en
témoigner Pascaline Lepeltier de l’IRFOH d’Angers, grande gagnante de ce
concours. Pourtant, la sommellerie est associée à la restauration et
l’hôtellerie, deux secteurs qui peinent à fédérer les jeunes tant le travail
est particulièrement dur et l’emploi du temps chronophage.
Mais
paradoxalement, la sommellerie peine à trouver des sommeliers en nombre
suffisant. Le message a peut-être du mal à passer chez les jeunes désireux
d’évoluer au sein de l’univers du vin par ce biais là. Sans doute seront-ils
rassurer de savoir que tout sommelier sortant de sa formation trouve
directement un emploi. « Dans ce secteur, l’emploi existe réellement, on
recrute fortement » explique Benoît Roumet. Et de poursuivre « ce
concours doit valoriser cette profession notamment par des salaires
rémunérateurs. Dans la sommellerie, on peut bien gagner sa vie.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération!
Crédit:
VININEWS
Rien a dire puisqu'il n'y a rien complement creux
Rédigé par : Alain | 16 février 2007 à 16:44