Dossier: Jacques Dupont & ses primeurs en vidéo – épisode 2
2005 fut l'année de la grande homogénéité. 2007, in extremis sauvé, demeurera l'année de tous les contrastes comme des paradoxes. A commencer par les terroirs et les cépages où les scénarios habituels ont brouillé, une fois...
n'est pas coutume, toutes les pistes de la compréhension en 2007. Tous les sons de cloches ont été permis dans le vignoble, d'une rive à l'autre, d'une appellation à l'autre, d'une propriété à l'autre. Les observations de chacun tendent cette année à démontrer que la logique des cépages et des terroirs a été mise à rude épreuve: tout comme les nerfs des vignerons. Qui a raison? Qui a tort? Quel crédit accorder à certaines théories si l'on admet que précocité physiologique de certains cépages ne rime pas en 2007 avec dates de récolte logique. En 2007, la plaine - habituellement la mal aimée (difficile d'y produire d'ordinaire de grands vins) - tout comme les sols légers tels les sables ont pourtant donné des résultats en rouges parfois étonnants sans pour autant égaler bien évidemment les grands terroirs historiques et reconnus.
Un millésime qu'il est donc difficile de décoder spontanément où l'histoire vécue par chacun des professionnels de la vigne est à prendre comme une vérité sans pouvoir être tenue à titre de paradigme. C'est du moins ce que nous suggère Jacques Dupont, partisan d'une écoute attentive et d'une observation toujours plus circonspectes au fil des millésimes éternellement singuliers.
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Crédits :
Images : Philippe SIMON
Montage : Frédéric LOT
Conformation : P.S.
Interview : F.L.
Texte : F.L.
Remerciements spécifiques à Jacques DUPONT pour sa patience.
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